jeudi 31 octobre 2013

Moi au Congo Brazaville

A cette époque, seul de vent se faisait entendre, un vent sec et chaud, loin d'être aussi poétique que notre mistral. Parfois des objets se déplaçaient par la force éolienne, tel des missiles.

La vie m'avait bien épargné, je vendait de çi de la des truc ramené du continent, des babioles en sommes. Même si cela m'aurai un peu tenté, je n'ai jamais eu l'occasion de devenir un vendeur d' arme.

Certains s'étaient fait beaucoup de dollars en proposant des flingues, mitraillettes, mitrailleuses, missiles, mistral... lance flame..... Il y a toujours des rebelles au Congo prêt à tout..... Et toujours quelques échapés de l' Ex URSS prêt à leur vendre des kalach....


Moi, je vendais des babioles au marché, des gris gris, des capteurs de rèves, des plumes de faisant à mettre autour du cou, bref.....

Je vivait bien de cela, les femmes appréciaient le style un peu érotique que ces plumes leur procuraient.

Personne ne pensait que j'allais cotoyer ces  gens....

La nuit ici, il fait chaud et froid, les étoiles sont bien présente et les ténèbres, lorsqu'elle s'abattent tuent la lumière et déchire l'horizon..... Chaque soir, à la tombée de la nuit, j'ai l'impression d'assister à un meurtre, l'assassinat de cette journée, chaude et ensoleillée... Depuis maintenant toutes ces années que je vie là, le nombre d'assassinat est innombrable, chaques soir, le firmament colore mes yeux d'un rouge orange...




LA suite dans quelques jours...